mardi, juin 18, 2024

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Ancelotti, la menace de la prison

Dans le collimateur de la justice
espagnole pour des accusations de fraude fiscale, Carlo Ancelotti
risque désormais jusqu’à cinq ans de prison.

Depuis onze mois, Carlo Ancelotti sait qu’il ne va pas échapper
à une décision de la justice espagnole. Mais laquelle ?

Mis en cause pour ne pas avoir déclaré ses revenus liés à des
droits à l’image
, l’entraîneur du Real Madrid n’a
d’ailleurs pas nié et a reconnu les faits, tout en déclarant avoir
été « mal conseillé ». Mercredi soir, de nouvelles
informations dévoilées par El Mundo ont indiqué que Carlo
Ancelotti risquait désormais cinq ans de prison. Une peine requise
revue à la hausse.

En février dernier, l’Italien avait entendu le parquet de Madrid
requérir quatre ans et neuf mois de prison à son encontre. Mais le
média espagnol a eu accès à un document présenté devant le tribunal
d’instruction, dans lequel est précisé que Carlo Ancelotti «
était obligé de payer des impôts en Espagne pour l’ensemble des
revenus obtenus
» durant les années fiscales 2014 et 2015, «
chose qui ne s’est pas produit ». Le Transalpin aurait
ainsi omis de déclarer les fameux droits à l’image dont il est
question.

La défense conteste

Passant par une société off-shore basée dans les Îles Vierges
britanniques, Carlo Ancelotti aurait ainsi fraudé pour un montant
de 386 361,93 euros en 2014 et 675 718,76 euros en 2015. De quoi
pousser le Bureau de l’Avocat général de l’État à relever la durée
de la peine encourue par l’entraîneur madrilène : une peine de
prison de deux ans pour la fraude constatée en 2014 et trois ans
supplémentaires pour celle de l’année suivante.

Toujours selon El Mundo, la défense de Carlo Ancelotti
a immédiatement demandé à ce que la sanction soit revue à la
baisse, estimant que son client a déjà remboursé la majeure partie
du montant réclamé. Quant à la peine de prison, et au regard des
différents cas traités précédemment pour un même délit en Espagne,
l’Italien ne devrait pas y dormir une seule nuit.

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