La Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS) a exprimé sa profonde désolation face à l’attitude irrespectueuse de certaines entreprises de presse envers leurs employés, surtout en cette période de veille de Tabaski, une fête significative pour de nombreuses familles sénégalaises.
La CJRS déplore que ces entreprises utilisent leur situation fiscale comme prétexte pour échapper à leurs obligations légales vis-à-vis des journalistes et techniciens des médias.
La CJRS rappelle que, selon les dispositions pertinentes du droit OHADA, notamment l’acte uniforme portant Code des procédures collectives, toute entreprise incapable d’honorer ses obligations envers ses créanciers, y compris les travailleurs, doit être soumise à une procédure de redressement judiciaire ou de liquidation des biens. Elle exhorte l’État à ne pas laisser perdurer cette situation au détriment des travailleurs et à veiller au respect strict de la loi.
En outre, la CJRS demande aux autorités de s’assurer que le Code de la presse, en particulier les dispositions relatives à la gouvernance transparente des entreprises de presse, soit rigoureusement respecté. Cela est essentiel pour garantir la viabilité des entreprises et une meilleure administration du soutien au secteur de la presse.
Enfin, la CJRS appelle les patrons de presse à respecter scrupuleusement la législation en matière de droit du travail, soulignant que le respect des droits des travailleurs est crucial pour le développement d’un secteur de la presse sain et responsable.
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- « Il est temps que les autorités, au-delà de la fiscalité, insistent sur le nécessaire respect des droits des travailleurs » (CJRS)
