samedi, juin 22, 2024

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Marcus Thuram, une influence sur les élections législatives

Si les Bleus, dans un premier
temps, ont préféré rester à l’écart du séisme politique français,
certains n’ont pas hésité depuis à donner franchement leur
position.

Il y a eu les Kingsley Coman, Dayot Upamecano ou Olivier Giroud
qui parmi les
Bleus
ont préféré se tenir à l’écart des débats
politiques après les résultats des élections européennes et la
dissolution de l’Assemblée nationale qui s’en est suivie. Puis il y
a eu un Ousmane Dembélé appelant clairement ses concitoyens
français au vote pour les élections législatives du 30 juin et du 7
juillet. Marcus Thuram, lui, a clairement pris position avant
l’entrée en lice de l’équipe de France à l’Euro
2024
.

« Il faut qu’on se batte au quotidien pour que ça ne se
reproduise pas et pour que le RN ne passe pas
», dixit le fils
de Lilian Thuram alors que le Rassemblement national a récolté près
d’un tiers des suffrages lors des élections européennes, ce
dimanche 9 juin. « Je comprends que certains joueurs puissent
venir devant vous et juste dire qu’il faut aller voter, mais je
pense que ce n’est pas assez. Il faut aussi expliquer comment on en
est arrivé là et la gravité de la situation Je suis devant vous et
je dis certaines choses, d’autres personnes peuvent le penser et ne
pas le dire. Je respecte la volonté de chacun d’être libre sur
cette situation. Mais je n’ai aucun doute qu’en équipe de France
tout le monde pense comme moi.
»

Ruffin salue les propos de Thuram

Un discours allègrement salué par le Front populaire et l’union
des gauches. François Ruffin notamment n’hésitant pas à citer en
exemple l’attaquant de l’Inter Milan. « Il faut bien qu’on
prenne conscience, nous dirigeants politiques, que le Front
populaire ce n’est pas nous. C’est presque plus Léna Situations,
Marcus Thuram et Squeezie. Le Front populaire, ce sont les gens qui
sont derrière moi, qui travaillent, qui n’ont qu’une aspiration,
c’est de bien pouvoir vivre dans leur travail et pas en
survivre.
»

Et le candidat député sortant de la Somme, répondant à BFM TV ce
samedi dans le cadre d’une manifestation contre l’extrême droite à
Amiens, d’ajouter: « Il faut voir le chemin parcouru dans un
pays qui se déchire, qui est en dépression. Dimanche soir, la
gauche a rallumé la lumière en se mettant derrière la bannière du
Front populaire. En quatre jours, il y avait un programme avec des
centaines de milliers de gens qui signaient pour dire: ‘Allez,
arrêtez vos conneries, soyez unis’.
» Un dernier appel motivé
par l’apparition de divisions déjà dans les rangs LFistes.

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