mercredi, juin 26, 2024

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Alassane Ouattara s’adresse à la Nation : quelle annonce pour la présidentielle 2025 ?

Alassane Ouattara, président de Côte d’Ivoire, doit s’adresser à la Nation devant le Parlement réuni en Congrès, ce 18 juin 2024 à Abidjan. Alors que certaines formations préparent activement l’élection présidentielle de 2025, ce discours est surveillé de près par toute la classe politique.

En Côte d’Ivoire, le chef de l’État tient ce mardi un discours devant le Parlement réuni en Congrès, un exercice solennel annuel où Alassane Ouattara fait le point sur l’état de la Nation. Ce discours vise à faire le bilan des réalisations du gouvernement et à annoncer des perspectives futures. En 2022, le président avait ainsi dévoilé le nom de son vice-président.

Cette année, rien ne filtre sur le contenu de sa déclaration, mais les spéculations vont bon train, car la classe politique a déjà la tête tournée vers la présidentielle d’octobre 2025. La question principale est de savoir si le chef de l’État va annoncer sa candidature pour 2025.

Alassane Ouattara va-t-il annoncer, comme en 2020, s’il est candidat ou non ? S’il ne l’est pas, va-t-il proposer d’autres options ? Il y a trois semaines, le directoire du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), la formation politique d’Alassane Ouattara, l’a désigné comme ‘son candidat naturel’ pour poursuivre ses projets. Ses militants attendent donc une réponse.

Dans l’opposition, de nouveaux gestes d’apaisement sont attendus pour permettre à l’ancien président Laurent Gbagbo, l’ancien ministre Charles Blé Goudé ou encore à l’ancien Premier ministre Guillaume Soro de participer à la présidentielle. Jean-Gervais Tchéïdé, le porte-parole adjoint du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI, formation de Laurent Gbagbo), souligne que ‘ce qui peut faire avancer la Côte d’Ivoire, c’est de créer les conditions pour que les élections soient inclusives et transparentes.’

Le politologue Geoffroy-Julien Kouao rappelle que ‘le chef de l’État a l’initiative de la loi et peut demander une révision de la Constitution’, ce qui laisse toutes les hypothèses ouvertes. Ce juriste résume la situation en disant qu’Alassane Ouattara est seul à définir le contenu de son discours.

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