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En Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa a été réélu le vendredi 14 juin 2024 par le Parlement, à la tête du pays pour un second mandat.

Une élection qui a été possible grâce à une coalition de son parti, le Congrès national africain (ANC) et son principal adversaire, le parti libéral de l’Alliance démocratique.

En effet, l’ANC a pour la toute première fois de son histoire, perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale lors des dernières législatives.

Il a donc fallu à l’ANC de se soumettre à une coalition afin de rattraper le coup, s’il souhaitait conserver le pouvoir.

C’est donc ce qui explique la coalition inédite entre l’ANC et le parti libéral de l’Alliance démocratique qui, ouvre la voie à un gouvernement d’union nationale, en Afrique du Sud.

Autrement dit, si autrefois, l’ANC régnait en maître sur la politique sud-africaine, il devra désormais diriger le pays avec son adversaire avec qui il s’est allié.

Cependant, cette stratégie utilisée par le Congrès national africain, pour conserver le pouvoir n’est pas vue d’un bon oeil du parti de l’ex président Jacob Zuma.

En effet, le parti uMkhonto we Sizwe (MK) de Jacob Zuma, dénonce cette coalition entre les deux parties.

Notions que les 58 députés du parti de Jacob Zuma avaient, boycotté le scrutin.

Pour le parti MK, former un gouvernement avec l’Alliance démocratique, Parti libéral dont la majorité des cadres sont Blancs, serait un retour au régime d’apartheid.

« Il y a une alliance contre-nature dirigée par les blancs de l’Alliance démocratique et l’ANC. Il faut la faire s’effondrer avant qu’elle ne prenne pieds », a déclaré le porte-parole du parti MK.

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