De nombreuses zones, en particulier celles autour des usines de cimenterie, sont actuellement submergées par les eaux de pluie. Cette situation complique le mouvement des véhicules et l’écoulement des produits.
Malgré des travaux de rénovation importants menés dans le secteur abritant les unités de fabrication de ciment de la zone portuaire de la capitale économique ivoirienne, la situation reste problématique.
Ces derniers jours, de fortes pluies ont encore dégradé le boulevard autour duquel se trouvent les cimentiers. Un responsable d’une société de cimenterie, ayant requis l’anonymat, a souligné que cette situation perdure depuis plusieurs mois.
Il mentionne que depuis quelques semaines, leur usine et les zones environnantes sont constamment confrontées à de l’eau de ruissellement, enneillée de boue, stagnant sur la route.
Séverin Konan, un usager du boulevard, raconte que ses chaussures se sont embourbées lorsqu’il se rendait à un rendez-vous, en empruntant cette voie, et il a dû ressortir de la zone nu-pieds. Quelques jours plus tard, il a été infecté et hospitalisé.
Il espère vivement qu’une solution sera rapidement trouvée pour mettre en état cette voie, un fleuron de la zone portuaire d’Abidjan. Cependant, les travaux en cours n’ont pas résolu les problèmes d’assainissement.
Les récentes intempéries ont aggravé la situation, entraînant la stagnation de l’eau et la formation de boues, ce qui rend la circulation difficile pour les camions et les véhicules légers. D’autres zones, comme la Rue des Palmiers, sont également touchées.
L’accès des palettiseurs à la route joignant le boulevard du port à la rue des Palmiers est laborieux. L’eau et la boue peuvent atteindre plus de 20 centimètres de profondeur, rendant le passage des véhicules légers et des piétons très périlleux.
Pour les entreprises de la zone portuaire, cette situation a de graves conséquences. Les problèmes de circulation et de manutention se mêlent aux risques pour la santé et la sécurité des employés, menacés par les infections et les chutes liées à cet environnement insalubre.
Les autorités compétentes, notamment la mairie et la société chargée de la gestion des routes, ont engagé des études pour trouver des solutions, car le réseau d’assainissement existant semble difficile à remettre en état.
Si aucune action rapide n’est prise, ces entreprises risquent de subir de lourdes conséquences, tant sur leurs activités que sur l’attractivité de la zone portuaire.
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