La compagnie pétrolière américaine Chevron Corporation a récemment signé des accords majeurs avec le gouvernement angolais, marquant le début de l’exploration de deux blocs au large de la côte atlantique.
Chevron a conclu deux contrats de service de risque (RSC) avec l’Agence nationale angolaise du pétrole, du gaz et des biocarburants portant sur les blocs 49 et 50, situés dans les eaux très profondes du bassin inférieur du Congo en Angola.
Dans un communiqué publié jeudi, le président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie (AEC), NJ Ayuk, a salué cette signature, affirmant qu’elle consolidait les 70 ans de présence de Chevron en Angola. Ayuk a également mis en avant le cadre réglementaire robuste du pays qui a permis cette initiative. Il a souligné que la signature de ces deux RSC par Chevron démontrait la valeur d’un cadre réglementaire et fiscal solide en Afrique.
Selon NJ Ayuk, des conditions fiscales attractives encouragent une réaction positive de l’industrie, et d’autres pays africains producteurs de pétrole devraient en prendre de la graine et adopter des mesures proactives pour attirer des capitaux étrangers.
Les blocs 49 et 50, situés près du prolifique bloc 17, promettent des rendements substantiels et contribueront à renforcer le portefeuille d’actifs en eaux très profondes de l’Angola. La signature des RSC représente une étape cruciale dans le processus de développement de ces blocs par Chevron.
Chevron, par l’intermédiaire de sa filiale angolaise Cabinda Gulf Oil Company, a obtenu les concessions des blocs 49 et 50 par décret présidentiel en janvier 2024. Les RSC viennent ainsi compléter le solide portefeuille d’actifs de Chevron en Angola, où la société détient une part de marché de 26 %, incluant des intérêts dans les blocs 0 et 14 avec une production moyenne de 70 000 barils de liquides par jour et 259 millions de pieds cubes de gaz naturel par jour.
