Victime d’une fracture du nez,
lundi, face à l’Autriche, Kylian Mbappé doit veiller à ne pas
marcher dans les pas d’Alain Boghossian.
Depuis quatre jours, il n’est plus question que du nez de Kylian
Mbappé, cassé avec un déplacement de la cloison nasale suite à un
choc avec Kevin Danso dans les dernières minutes de la rencontre
contre l’Autriche, lundi. A moins d’un gros coup de bluff du camp
tricolore, jeudi, lors de l’ultime séance d’entraînement avant le
choc, le capitaine tricolore ne devrait pas tenir sa place, ce
vendredi, contre les Pays-Bas.
S’il était bien présent à l’entraînement et a arboré pour la
première fois de la semaine un masque, l’ancien Monégasque semble
avoir du mal à se faire à son nouvel accoutrement. Il a en effet
semblé gêné, peinant à l’ajuster convenablement et ne cessant de le
toucher. De quoi rendre hautement improbable sa présence sur la
pelouse de Leipzig ce vendredi soir.
Une fracture du nez à l’origine d’une rupture des ligaments
croisés
Et au vu des – mauvais – souvenirs d’Alain Boghossian après sa
fracture du nez survenue il y a 30 ans, le Bondynois doit se
montrer méfiant. « C’était il y a 30 ans de cela, j’étais à
Naples, a-t-il ainsi raconté sur le plateau de M6, jeudi.
C’était un match de Coupe d’Italie. J’ai pris un coup de tête
sur le nez et j’ai eu le nez cassé. Quatre jours après, mon
entraîneur, (Vujadin) Boskov, me dit de jouer un match. Il m’a
demandé si j’avais mal au nez ou non. Il m’a fait faire des têtes.
Je n’avais pas mal au nez et je lui ai dit que c’était bon.
»
« Donc je suis allé sur le terrain et vingt minutes après le
coup d’envoi, j’ai voulu faire une tête sur un ballon aérien,
a-t-il poursuivi. J’ai hésité, je n’ai pas fait la tête et
quand je suis retombé je me suis fait les ligaments croisés du
genou. J’ai été absent pendant six mois. C’est vrai que quand on a
un masque et le nez cassé, on est un petit peu focalisé sur le
visage et on oublie quelques gestes. Donc j’espère que ça ne va pas
arriver à Kylian. Mais on remarque sur les images qu’il n’arrête
pas de le toucher. C’est vrai que c’est gênant, très gênant. Il
faut qu’il s’y fasse. »
