jeudi, novembre 21, 2024

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LES MALAISES : DE QUOI PARLE-T-ON ? Depuis le décès du journaliste Momar Seyni Ndiaye…

LES MALAISES : DE QUOI PARLE-T-ON ?

Depuis le décès du journaliste Momar Seyni Ndiaye, que son âme repose en paix et que la terre lui soit légère, le mot malaise est devenu un leitmotiv de mes amis journalistes, et chacun y allant de son explication.
Voici un petit coup de main à tous !

Professeur Momar Seyni

– PANORAMA DES DIFFÉRENCES, entre ces symptômes et aperçu des causes possibles, de la simple hypoglycémie à l’évènement cardio-vasculaire ou neurologique en passant par le malaise vagal.

– Lorsque survient un malaise et une fois le patient pris en charge, les professionnels de santé s’interrogent sur la présence ou non de troubles de la conscience, d’une perte de connaissance. Selon l’interrogatoire de la personne et de son entourage, l’épisode peut être classé dans une de ces 3 catégories, qui ne préjugent pas de la gravité de la cause :

1- Le MALAISE sans perte de connaissance, qui peut se manifester par une « sensation d’inconfort (vertige, difficultés respiratoires, anxiété.) » ou des palpitations, des crises d’angoisse ;

2- La SYNCOPE, qui correspond à une perte de connaissance soudaine et temporaire, avec chute éventuelle. La personne est alors toute pâle et molle, ne répond pas aux stimulus externes, avant de reprendre connaissance ;

3- Le MALAISE lipothymique ou LIPOTHYMIE,
qui correspond à une « syncope avortée ».
La personne a une sensation de l’arrivée imminente d’une perte de connaissance, d’un évanouissement mais garde plus ou moins ses esprits, avec des troubles de la vue (voile noir), une pâleur, un ramollissement des jambes et éventuellement une chute, puis retour à la normale.

– Lorsqu’un tel malaise survient, le premier réflexe est d’allonger la personne et d’appeler des secours ou de se rendre aux urgences si elles sont proches.

– Les professionnels de santé pourront alors, une fois l’état stabilisé médicalement si besoin, chercher la cause de cet épisode brutal.

APERÇU DES CAUSES.

1- LE MALAISE VAGAL.

– lié au nerf vague (ou nerf pneumogastrique), long nerf de l’organisme allant de l’estomac au cerveau en passant par le coeur, qu’il ralentit. Le nerf vague, s’il est très stimulé, ralentit trop la fréquence cardiaque et le coeur a moins de force pour envoyer le sang dans tout le corps (chute de la tension artérielle).

– Ce type de malaise, sans gravité, est plus fréquent chez les sujets jeunes.

– chez certaines personnes plus réactives que d’autres, une émotion vive, une douleur, le confinement ou la chaleur peuvent être suivis de ce genre de malaise.

– Si vous assistez à un tel type de malaise, par exemple lors d’un spectacle où les personnes restent debout longtemps et parfois au chaud, il faut allonger le patient et surélever ses jambes, afin de permettre au sang qu’elles contiennent de rejoindre plus facilement le coeur et le cerveau.

– Il faut ensuite voir un professionnel de santé pour confirmer l’origine vagale du malaise, ce qui ne nécessite en général pas de traitement en dehors du repos et de l’évitement des facteurs déclenchants précités.

2- LES AUTRES CAUSES POSSIBLES.

– Les causes cardiaques, qui représentent 25 % des cas. Il peut s’agir de troubles du rythme ou de la conduction électrique du coeur provoquant son ralentissement. Il peut aussi y avoir un empêchement à l’éjection du sang par le coeur.

– L’ hypotension orthostatique (5 à 10 %), baisse brutale de la tension artérielle lors du passage de la station allongée à la station debout.

– Les causes métaboliques ou toxiques, comme l’ hypoglycémie (baisse du sucre dans le sang) ou la prise importante d’ alcool, de drogue.

– Les causes neurologiques, par exemple
l’ épilepsie (syncope avec convulsions), ou certaines formes localisés et transitoires d’accidents vasculaires cérébraux (AVC)

– Les syncopes réflexes, par exemple après un effort de toux, en avalant ou en allant uriner, déféquer.

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