Le ministère public a requis un an de prison ferme contre l’infirmier chef de poste et Ngima Fadiaba la sœur de de l’adolescente pour le délit d « d’association de malfaiteurs » d »avortement provoqué » et « d’administration de substances nuisibles à la sante »
La liste des accusations contre Ngima Fadiaba et l’infirmier chef de poste est longue. La réquisition du ministère de la république est tombe hier, aux environs de 13 heures au tribunal de grande instance de Kolda. L’affaire s’est déroulé le 11 janvier 2019 au poste de sante de Bamoudou, a la commune de Djiredji dans la région de Sedhiou d après le procès-verbal détenu par le juge. Apres avoir eu écho de l’avortement, la gendarmerie a arrêté l’infirmier poste, la ma matrone Aissatou Diedhiou et Gnima, la sœur de Sonia. Mais le magistrat considère que l’avortement de l’adolescente en classe de 4e a été fait suite à une association entre l’infirmier et la sœur de l’adolescente. Devant les juges l’infirmier chef de poste rejette ses déclarations faites lors de l’enquête préliminaire, il suppose avoir parlé sous le coup de la pression. En effet, l’accusé avait déclaré, lors de la de la dite enquête, avoir encaisse 2500 francs CFA des mains de l’adolescente pour l’aider a provoqué sont avortement. La matrone Aissatou Diedhiou quant à elle, nie avoir participé à l’avortement. Elle affirme avoir été préoccupé par une autre femme, qui avait mis au monde un bébé, pendant le déroulement des fait et n’a été informe de l’état de grossesse de de Sonia qu’après que celle-ci ait accouché d’un mort ne « c’est quand je suis revenue auprès de Sonia, que j’ai trouvé qu’elle avait accouche d’un mort-né ». Assaitou Diedhiou précise qu’elle n’a pas encaisse d’argent pour cet avortement. Dès lors le procureur de la république, jugeant que la culpabilité de la matrone était non justifiée a demandé au juges de la relâcher. Suite à la décision de la cour l’affaire sera délibérée le 08 mai prochain.