La fiscalité et l’impôt sont au cœur de l’actualité avec l’arrivée du nouveau régime. Ce vendredi, dans l’émission Kassabor, l’expert fiscal et président de la section fiscale de l’Ordre national des experts du Sénégal, Dr Dieye, a apporté des éclaircissements sur ce débat polémique de la fiscalité et le calcul des impôts.
Le président de la section fiscale de l’Ordre national des experts du Sénégal a d’emblée précisé que « rien n’a changé dans les textes de l’impôt et que ce qui se passe actuellement existait déjà. » Peut-être, dit-il, que le secteur de la presse est plus sensible parce qu’on les attend plus. Mais d’autres secteurs vivent la même situation. »
Pour lui, la seule nouveauté est que de nouvelles autorités au pouvoir viennent avec leur vision et leurs objectifs.
À la question de savoir sur quelle base on calcule l’impôt, le Dr Mouhamed Dieye, expert fiscal, déclare d’abord que l’impôt est régi par des textes, notamment le code général des impôts, le texte principal qui concentre toutes les règles.
Le représentant de la CNES explique que l’impôt dépend de la nature du revenu ou de la prestation : c’est l’impôt sur le revenu issu d’une entreprise qui fait des bénéfices ou d’un salarié… Ensuite, il y a l’impôt sur la consommation (indirect), c’est-à-dire les produits achetés, excepté ceux exonérés de TVA (riz et autres…).
À en croire le président de la section fiscale de l’Ordre national des experts du Sénégal, le calcul de l’impôt dépend de la catégorie, comme l’impôt sur les sociétés…
Après avoir tout calculé, jusqu’à la détermination du résultat fiscal, il y aura un impôt sur les bénéfices qui est de 30 % défalqué pour les impôts.
Pour le salarié, le calcul est un peu différent parce qu’il intègre des notions de charge de famille (nombre d’enfants) qui font que l’impôt diminue. Par contre, si quelqu’un n’a pas de famille, à revenu égal, l’impôt augmente.
Par contre, la TVA est un impôt qui frappe directement la consommation…