Loin des soubresauts qui agitent la région, un pays de l’Alliance des États Sahéliens (AES) poursuit sa marche vers le développement agricole et pastoral comme le montre la dernière subvention mise sur pied.
La preuve apparait à travers le lancement officiel ce 6 juin de la campagne 2024 de production fourragère, adossée à un vaste plan de subventions étatiques.
Au cœur de cette stratégie ambitieuse, le déblocage par les autorités de 2300 tonnes de semences fourragères à prix réduit pour les éleveurs.
Un appui de taille dans ce pays où l’élevage, pratiqué par plus de 80% de la population, pèse 18% du PIB national.
Mais ce n’est pas tout. Au total, ce sont 8553 tonnes de sous-produits agro-industriels, 75 kits de valorisation des résidus agricoles, 160 équipements de production fourragère et 1000 fenils qui seront mis à disposition des acteurs du secteur à coût subventionné.
Une opération d’envergure, orchestrée par le Ministère de l’Agriculture dans la région du Centre-Sud et visant à consolider la filière d’élevage.
L’objectif affiché est de permettre aux producteurs de constituer les réserves nécessaires pour assurer l’alimentation du bétail durant la sèche.
Avec ces mesures inédites, le Burkina confirme sa place de poids lourd agricole au sein de l’Alliance des États Sahéliens (AES).
Un pays résolument tourné vers le développement économique, malgré un contexte sécuritaire régional instable.
Les prévisions encourageantes, avec 13,5 millions de tonnes de fourrage attendu cette année, donnent le ton d’un optimisme paysan à toute épreuve.
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