Des milliers de manifestants se sont rassemblés à Washington le 8 juin pour protester contre l’action d’Israël à Gaza. Ils critiquent également les dirigeants américains, les qualifiant de ‘complices d’un génocide’.
Ces manifestants, venus de différentes régions du pays, se sont réunis devant la Maison Blanche, sur le parc arboré de La Fayette Square. Pour sécuriser la zone, une barrière de métal et de béton a été ajoutée à la grille protectrice déjà en place autour de la Maison Blanche, suite à une précédente manifestation pro-palestinienne.
L’objectif des manifestants était de cerner le bâtiment de la présidence avec une bande de tissu rouge, symbole d’une ‘ligne rouge’ mise en avant par le président Joe Biden. Selon eux, Israël a franchi cette ‘ligne rouge’ en attaquant Rafah, sans subir de conséquences de la part des États-Unis. Taher Dahleh, l’un des organisateurs, affirme que la ligne rouge signifie qu’il doit y avoir des conséquences si elle est franchie. Au cours du dernier mois, les manifestants ont constaté des massacres et des bombardements d’écoles des Nations unies, zones censées être sûres pour les Palestiniens, les femmes et les enfants, sans aucune réaction du gouvernement américain.
Les manifestants déclarent que les dirigeants américains, et Joe Biden en particulier, sont complices d’un génocide commencé il y a huit mois, le 8 octobre dernier. Ils n’ont cependant pas fait référence à l’attaque du Hamas survenue la veille.
Des manifestations similaires ont eu lieu en France, à Paris et à Lyon. Le président colombien Gustavo Petro a annoncé la suspension prochaine des exportations de charbon vers Israël tant que la guerre dans la bande de Gaza continuera. En mai, il avait déjà rompu les relations diplomatiques avec Israël, accusant le gouvernement de Benyamin Netanyahu de ‘génocidaire’.