Le Niger accélère sa marche vers l’indépendance énergétique grâce à une nouvelle raffinerie de pétrole.
Le gouvernement nigérien vient d’officialiser le lancement d’un vaste chantier visant à doter le pays d’une nouvelle raffinerie de pétrole brut d’envergure.
Un projet pharaonique qui doit permettre au Niger d’asseoir son statut de puissance exportatrice dans le secteur des hydrocarbures.
C’est dans la région de Dosso que sortira de terre ce complexe industriel dernier cri, appelé à entrer en activité dès fin 2025.
D’une capacité de traitement de 100 000 barils par jour, la future raffinerie quintuplera la production pétrolière nationale et ouvrira la voie à un nouvel eldorado économique.
Pour mener à bien ce chantier stratégique, Niamey a décidé de s’entourer des meilleurs atouts. Un comité technique de 22 membres vient d’être mis sur pied.
Sa feuille de route est la suivante : sélectionner les partenaires idoines, négocier les accords adéquats, et piloter cette réalisation d’envergure du début à la fin.
« La sélection des partenaires et le démarrage des travaux restent désormais les seules étapes », s’est félicité le ministre du Pétrole Barké Bako Maman Moustapha.
Un calendrier plus que serré pour ce membre de l’Alliance des Etats Sahéliens (AES), mais la volonté politique semble au rendez-vous.
Au-delà de l’enjeu d’indépendance énergétique, cette raffinerie made in Niger doit aussi ouvrir la voie à de substantielles retombées économiques.
Emplois, exportations, investissements… Une manne qui devrait doper la croissance à Dosso et au-delà. De quoi réaffirmer l’ambition du Niger d’écrire un nouveau chapitre pétrolier à la hauteur de ses réserves de brut.
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