samedi, septembre 28, 2024

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France : Emmanuel Macron annonce la dissolution de l’Assemblée Nationale

Suite à la sévère défaite de son camp aux élections européennes, le président Emmanuel Macron a pris la parole dimanche soir dans une allocution inattendue, annonçant la dissolution de l’Assemblée nationale.

Dans une décision prise à la dernière minute, Macron a déclaré : « Après avoir procédé aux consultations prévues à l’article 12 de notre Constitution, j’ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote. Je dissous donc ce soir l’Assemblée nationale. Je signerai dans quelques instants le décret de convocation des élections législatives, qui se tiendront le 30 juin pour le premier tour et le 7 juillet pour le second. »

Avant son discours, Macron avait informé quelques personnalités de sa majorité réunies à l’Élysée à partir de 19h15. Parmi elles se trouvaient le Premier ministre Gabriel Attal ainsi que plusieurs membres du gouvernement, dont Bruno Le Maire (Économie), Gérald Darmanin (Intérieur), Sébastien Lecornu (Armées) et Stéphane Séjourné (Affaires étrangères et chef du parti Renaissance). La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, était également présente.

Cette décision intervient en réponse à la demande formulée immédiatement après la proclamation des premières estimations par le vainqueur de la soirée, Jordan Bardella. Le président du Rassemblement national avait annoncé précédemment qu’il ferait cette demande s’il arrivait en tête. Il a ainsi demandé «solennellement» au président de la République «de prendre acte de cette nouvelle donne politique» et «d’organiser de nouvelles élections législatives».

Conformément à l’article 12 de la Constitution, les élections législatives doivent avoir lieu «vingt jours au moins et quarante jours au plus après la dissolution». La dernière dissolution de l’Assemblée remonte à Jacques Chirac en 1997, une opération qui l’a contraint à une cohabitation avec le socialiste Lionel Jospin. Avant lui, le général de Gaulle et François Mitterrand avaient chacun prononcé deux dissolutions.

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