De nouvelles législatives sont convoquées dans l’urgence, les 30 juin et 7 juillet prochains.
« Ce n’est pas un bon résultat », a reconnu sobrement le chef de l’État à la télévision, peu après la cinglante défaite de sa candidate Valérie Hayer, reléguée à 15% des voix derrière le RN de Jordan Bardella, vainqueur avec plus de 30% des suffrages exprimés selon les estimations.
« J’ai décidé de vous donner le choix de notre avenir parlementaire par le vote. Je dissous donc ce soir l’Assemblée nationale », explique Emmanuel Macron.
Avant de continuer : « Je signerai dans quelques instants le décret de convocation des élections législatives qui se tiendront le 30 juin pour le premier tour et le 7 juillet pour le second ».
Un séisme qui oblige le locataire de l’Élysée à réagir dans l’urgence, en utilisant son arme constitutionnelle de la dissolution.
Une décision rarissime, qui va replonger la France dans une nouvelle campagne électorale marathon d’ici quelques jours.
Cette fois, l’enjeu sera de recomposer entièrement la chambre basse du Parlement après cette claque sans précédent pour la majorité présidentielle.
Un scrutin à très hauts risques pour Emmanuel Macron, qui pourrait voir son second mandat sérieusement paralysé en cas de nouvelle poussée du RN.
Sur la scène du Parlement européen aussi, la formation de Marine Le Pen devient la première force française avec près d’une trentaine de sièges. Loin devant Renaissance, le parti du président, qui n’en récupère qu’une quinzaine selon les projections.
Un véritable cataclysme pour la Macronie, contrainte d’affronter un raz-de-marée lepéniste renforcé.
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