Un pays africain dominerait totalement l’offre de la noix de cajou dans le monde. C’est un record planétaire dont peut s’enorgueillir la Côte d’Ivoire, puisque c’est d’elle qu’il s’agit.
En effet, selon les derniers chiffres dévoilés par le Conseil du coton et de l’anacarde, le pays assure à lui seul près de 40% de la production mondiale de noix brutes de cajou.
Une prouesse qui n’a d’égale que la longue ascension vers les sommets de cette filière stratégique.
« Depuis 2015, nous sommes le premier producteur et exportateur mondial », a rappelé le directeur général Adama Coulibaly.
Un rang de leader incontesté qui est le fruit de décennies d’efforts pour développer une culture génératrice de précieuses devises.
En 2023, la récolte nationale a ainsi atteint 1,23 million de tonnes, soit près d’un demi-million de plus qu’avant la grande réforme du secteur au milieu des années 2010.
De quoi hisser très haut les ambitions pour cette année, malgré un contexte climatique défavorable.
« Nous tablions sur 1,25 million de tonnes, un objectif revu à 1 million à cause des aléas », a toutefois nuancé le responsable. Des volumes qui donnent le vertige et racontent le chemin parcouru.
Variétés à haut rendement, encadrement des producteurs, sensibilisation aux bonnes pratiques : Abidjan a créé les conditions d’un essor foudroyant de sa noix prisée.
Le résultat des courses est clair : en dix ans, les volumes ont été multipliés par près de trois.
Une trajectoire ascendante que la Côte d’Ivoire compte bien prolonger pour rester au sommet de cette pyramide mondiale. Fruit d’un savoir-faire agricole aujourd’hui mondialement reconnu dans l’or vert de l’anacarde.
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