Une alerte du ministère de la Santé. Dans un communiqué, les services du Dr Ibrahima Sy sont montés au créneau, suite à la diffusion fréquente de publicités et offres de services d’avortement aux femmes enceintes. Ils mettent ainsi en garde sur les risques et les peines qu’ils peuvent encourir.
D’après le communiqué, « au Sénégal, l’interruption volontaire de grossesse est interdite par la loi, à l’exception unique de l’avortement thérapeutique encadré par le tribunal« .
Pour ainsi dire que « toute interruption de grossesse réalisée pour une raison non médicale constitue un avortement provoqué« .
A cet effet, le Ministère de la Santé et de l’Action sociale informe que l’ « interruption volontaire d’une grossesse par une personne non qualifiée et/ou dans un environnement non adapté représente un avortement à risque, dont les complications médicales sont diverses et variées: hémorragies, infections, troubles mentaux, rejet par la société, infertilité, stérilité, infections, décès« .
Le ministère prévient que « les peines sont applicables à la femme enceinte, à toute personne qui aura pratiqué l’avortement ou la tentative, et à l’ensemble des complices. Explicitement, le code vise tous aliments, breuvages, médicaments, manœuvres, violences, ou tout autre moyen pour procurer ou tenter de procurer l’avortement d’une femme enceinte. Sont également punies : la publicité de cabinets médicaux provoquant au délit d’avortement ; la vente ou la distribution de quelque manière que ce soit de remèdes, substances, instruments ou objets quelconques destinés au délit d’avortement« .