Un peu moins de trois ans après
son rachat par le fameux PIF saoudien, Newcastle se retrouve dans
de sales draps.
Le retour sur investissement n’y est pas. Ni pour les
propriétaires de Newcastle, ni pour les amoureux des Magpies, qui
n’ont pas vu leur équipe favorite performer comme attendu depuis le
retentissant rachat d’octobre 2021 piloté par le Public Investment
Fund (PIF), le fonds souverain saoudien, en association avec les
fonds d’investissement PCP Capital Partners et RB Sports &
Media.
Cette saison, Newcastle a dû se contenter d’une septième place
finale en Premier
League – sans qualification européenne à la clef donc.
Un camouflet sportif qui contraint le club à faire bien des
sacrifices cet été sous peine d’essuyer les foudres de la Premier
League, très attentive au non-respect des règles du fair play
financier.
Des points au moins pour attaquer la saison prochaine
Sky Sport rapporte ce week-end que les Magpies figurent dans le
collimateur des instances disciplinaires britanniques comme
Chelsea, Aston Villa, Everton, Nottingham Forest et Leicester. Tous
ces clubs ne respectant pas les « Profit and Sustainability
Rules », lois qui interdit l’accumulation de dettes au-delà de
105 millions de livres (123,5 millions d’euros) sur les trois
saisons écoulées.
Les situations les plus critiques selon la presse britannique
concernent bien les Blues et les Magpies – un comble quand on sait
la puissance de feu de Newcastle sous pavillon saoudien. Le club du
nord de l’Angleterre est prié de régulariser ses comptes d’ici au
30 juin sous peine de lourdes sanctions de la part du gendarme
financier anglais. Un retrait de points est envisagé notamment dans
pareil cas.