C’est un témoignage de satisfaction de poids qui vient d’être fait au Niger par la Banque Mondiale.
En effet, une délégation de haut rang de la Banque mondiale, emmenée par son représentant résident Han Fraeters, a une nouvelle fois salué jeudi les « excellentes relations » entre Niamey et l’institution de Bretton Woods.
Mieux, la mission a annoncé de prochains investissements massifs dans un pays dont l’économie panse encore ses plaies après les turbulences des derniers mois.
« Si tout va bien, de nouveaux projets seront approuvés par le Conseil d’administration fin juin », a assuré M. Fraeters à l’issue d’une rencontre avec le Premier ministre Mahamane Lamine Ali Zeine.
Des financements en vue qui confirment, s’il en était besoin, la confiance renouvelée des bailleurs dans les réformes économiques nigériennes. Une marque de fabrique du gouvernement actuel, désireux de redresser les secteurs privé et financier fragilisés par la crise.
C’est d’ailleurs l’objet principal de cette mission d’experts dépêchée par la Banque mondiale. Examiner à la loupe la situation de ces deux pans stratégiques de l’économie afin de définir les prochains axes d’aide.
« Le développement du privé est une priorité pour relancer la croissance », a insisté Sylvain Kakou, représentant régional de la SFI, la branche dédiée au secteur privé.
Dans cette optique, les équipes techniques planchent sur des mécanismes de soutien aux entreprises, jeunes pousses innovantes et entrepreneurs locaux. Autant d’acteurs appelés à jouer un rôle moteur dans le rebond économique nigérien tant attendu.
Un nouvel élan au Niger que la Banque mondiale semble déterminée à accompagner, de concert avec le FMI.
De quoi donner un peu plus d’optimisme au Niger, qui pourra compter sur des financements massifs pour cette relance cruciale.
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