Le match nul concédé par l’équipe
de France à l’occasion de son dernier match de préparation pour
l’Euro rappelle de mauvais souvenirs…
L’équipe de France n’a pas brillé, dimanche, pour sa dernière
répétition avant le coup d’envoi de l’Euro en Allemagne. Opposés au
Canada sur la pelouse du Groupama Stadium, les Bleus ont d’ailleurs
dû se contenter d’un match nul et vierge (0-0). Pas de quoi
rassurer à huit jours de son entrée en lice face à l’Autriche.
Pour autant, Didier Deschamps ne se montrait pas inquiet, voyant
dans ce match nul une piqûre de rappel. « On a eu ce soir plus
d’adversité que face au Luxembourg, tant mieux. Ça nous mettra en
éveil par rapport à ce qui nous attendra le 17 juin contre
l’Autriche, a-t-il ainsi confié à l’issue de la rencontre en
conférence de presse. Il y a des niveaux disparates entre les
uns et les autres. C’était important pour moi, même si ça nuit
forcément un peu à l’expression collective, de répartir un maximum
le temps de jeu sur ces deux matchs. Il y a maintenant une petite
coupure et on va se retrouver pour aborder la ligne droite jusqu’au
17 juin. Pour avoir regardé les matchs des autres grandes nations,
ça n’a pas été simple pour tout le monde.»
1992, un très mauvais souvenir
De passage en zone mixte, Eduardo Camavinga se montrait
également confiant pour la suite. « Ça n’a pas été une bonne
prestation collective, a pourtant admis le joueur madrilène
dans des propos relayés par RMC. Ce sont des choses qui
arrivent, on ne va pas se sentir frustré, c’est un apprentissage.
» Mais à l’en croire, les choses vont aller en s’améliorant à
l’approche du coup d’envoi de l’Euro. « Mais c’était un match
amical, un match d’entrainement, on va dire. On va peaufiner tout
ce qu’il faut durant les prochains entrainements et après ça va
aller mieux pour l’Euro », a-t-il lancé.
Pourtant, une statistique peut faire craindre le pire. La
dernière fois que les Bleus ont dû se contenter d’un match nul à
l’occasion de leur ultime match de préparation avant l’Euro remonte
en effet à 1992. Dans la foulée, l’équipe de France, débarquée en
Suède avec de hautes ambitions, avait été sortie dès la phase de
poules après deux nuls contre la Suède et l’Angleterre et une
défaite face au Danemark.
