Daouda Ngom, ministre de l’Environnement et de la transition écologique, a visité l’aire marine protégée de Joal-Fadiouth, en se concentrant sur les ruches et les sites avicoles au sein de la mangrove. Accueilli par les exploitants, il a salué le travail des femmes du Gie Mbokko yaay, qui a mené à des productions halieutiques importantes.
Les femmes du site exposaient divers produits comme des huîtres, crevettes, moules et poissons, en salant, séchant ou fumant ces derniers. Daouda Ngom a noté que cette aire marine protégée est devenue un centre majeur de biodiversité, abritant une centaine d’espèces de faune et de flore aquatiques dans la mangrove.
Selon lui, l’aire marine protège assure une collaboration et une cogestion avec les populations locales, notamment les femmes, et remplit de multiples fonctions économiques et sociales tout en luttant pour la protection de la biodiversité. Cette zone de frai est cruciale pour l’autonomisation des femmes.
Le cours d’eau Mama Nguedj, célébré par le poète président, est également un sanctuaire ornithologique avec des espèces rares telles que la tortue verte, les lamantins et les dauphins.
Durant une balade en embarcation le long du Mama Nguedj, le ministre, accompagné de sa délégation, a découvert les différentes facettes de la production de miel, sous la direction des femmes de Mbokko yaay et des agents de l’aire marine protégée (AMP).
Il a ensuite visité le futur site destiné à abriter l’administration de l’AMP, guidé par le conservateur Mapathe Diba, avant de planter symboliquement un cocotier sur les lieux.