Le directeur régional du développement rural de Kaolack, Samba Ndao Tall, a dévoilé mardi un taux de réception de 10% pour les semences d’arachide et d’engrais. Cette situation est jugée satisfaisante pour débuter les opérations culturales.
Douze jours après le démarrage de la distribution des intrants agricoles, nous atteignons environ 10% de taux de réception pour les semences d’arachide et pour l’engrais. Avec l’installation de l’hivernage attendue autour du 20 juin, ce taux sera très satisfaisant et acceptable.
Les opérations de mise en place des semences et engrais ont commencé le 31 mai avec les premiers chargements à Kaolack, Ndiédieng et Darou Salam, une localité du département de Nioro du Rip.
Cette année, les commissions de distribution ont été renforcées par la présence des forces de défense et de sécurité, assurant que chaque intrant réceptionné se fait en leur présence afin d’améliorer le travail.
Le directeur a fait cette déclaration lors de l’assemblée générale annuelle du Cadre de concertation des producteurs agricoles (CCPA), visant à promouvoir un environnement favorable à la souveraineté alimentaire au Sénégal.
Présidée par le secrétaire d’Etat aux Coopératives et à l’Encadrement paysan, Alpha Bâ, cette réunion s’est tenue au Conseil départemental de Kaolack sous le thème de la relève agricole et la souveraineté alimentaire dans un contexte de changement climatique, insistant sur l’apport des jeunes du mouvement paysan et du CCPA.
Cette activité s’inscrit dans un contexte politique influencé par l’élection d’un nouveau régime, où les autorités ont présenté un projet souverain et prospère, incluant un programme agro-sylvo-pastoral et halieutique en lien avec la vision du Conseil national de concertation des ruraux (CNCR), dont le CCPA est membre.
M. Tall a ajouté que la régularité des assemblées générales est un critère de performance pour toutes les organisations comme le CCPA, bien structurées.
Hamidou Diop, président du CCPA, a indiqué que la maîtrise de l’eau est essentielle pour une agriculture renforcée et professionnalisée. L’espoir est permis après l’annonce du ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage visant à une agriculture sénégalaise opérationnelle douze mois sur douze.
Il a aussi souligné la vétusté du matériel agricole, la qualifiant de réalité qui rend quasi impossible un travail irréprochable dans les activités agricoles, mettant en avant la nécessité de renouveler ce matériel.
