L’action Apple caracolait, au lendemain de la présentation de son nouveau système d’intelligence artificielle (IA) générative, enfin plébiscitée à Wall Street après une longue séquence terne.
Vers 18H40 GMT, le titre s’appréciait de 6,17%, alors que l’indice Nasdaq, domicile de la majorité des valeurs technologiques, faisait, lui, du surplace.
Au plus haut de son histoire, Apple est revenu à portée de fusil de la première capitalisation mondiale, Microsoft, qui l’a dépassé en début d’année.
Depuis son siège de Cupertino (Californie), l’entreprise à la pomme a dévoilé lundi Apple Intelligence, sa nouvelle nomenclature d’IA générative qui va équiper désormais ses appareils, de l’iPhone au Mac.
Elle permet d’optimiser l’utilisation des fonctions de base d’un iPhone, mais aussi celle des applications.
Les utilisateurs pourront désormais, sur simple demande en langage courant, par oral ou par écrit, créer un émoji, retrouver une photo dans leurs albums ou une recommandation de livre sans nécessairement se souvenir si le conseil a été donné par sms, courrile ou un autre canal.
« Apple a enfin rompu son silence sur l’IA », a salué, dans une note, Matt Britzman, analyste d’Hargreaves Lansdown, qualifiant la séquence de « moment clé pour Apple, qui a été à la peine concernant cette innovation ces derniers temps ».
Même si le groupe cofondé par Steve Jobs est parti très tard sur la voie de l’IA générative, bien après OpenAI, Microsoft ou Google, « ceci est un marathon, pas un sprint », a fait valoir l’analyste.
Apple Intelligence « pourrait générer un nouvel élan pour la demande de téléphones » du groupe, anticipe Matt Britzman.
Ce nouveau système ne sera dans un premier temps disponible que sur l’iPhone 15 Pro, le plus avancé technologiquement des modèles de smartphones d’Apple, avant le lancement de l’iPhone 16, attendu pour septembre.
L’IA générative nécessite, en effet, des capacités de calcul colossales, qui ne peuvent être assurées que par les processeurs de dernières générations.