5 hommes et deux femmes ont été mis en examen à Lyon après le démantèlement d’un trafic d’armes de guerre entre la région Auvergne-Rhône-Alpes et les Balkans, a-t-on appris le mardi 11 juin 2024, de source proche de l’enquête.
Parmi les suspects, de nationalités française et bosniaque et âgés de 27 ans à 41 ans, 4 hommes ont été placés en détention provisoire, un remis en liberté sous contrôle judiciaire ainsi que deux femmes « chargées de la logistique », a-t-on ajouté.
Ils ont été interpellés en Savoie, dans le Rhône et l’Isère entre août 2023 et début juin dans le cadre d’une enquête pour « association de malfaiteurs, acquisition, détention, transport et cession d’armes de guerre et éléments ».
Les investigations menées par l’Office central de lutte contre le crime organisé et la direction territoriale de la police judiciaire lyonnaise ont permis la saisie de « neuf Kalachnikov, un pistolet-mitrailleur, deux revolvers, 5 grenades et des munitions », selon la même source.
« Tout est parti d’une interpellation en août 2023 d’un refus d’obtempérer, à Aix-les Bains. La fouille du véhicule a permis la découverte d’un fusil d’assaut de type Kalachnikov avec des chargeurs et des grenades », a expliqué cette source à l’AFP.
Une surveillance des enquêteurs avait ensuite permis de localiser un autre suspect, ciblé « comme le point central de ce trafic » et qui faisait des allers-retours « fréquents » entre la France, la Serbie et la Bosnie-Herzégovine.
En octobre 2023, il avait vendu une arme « à des malfaiteurs », ce qui avait entraîné son interpellation en mars, au retour des Balkans, ainsi que celles de « deux femmes de son entourage ».
La poursuite de l’enquête avait ensuite permis l’arrestation de l’acheteur de son arme et de ses deux complices.
Avec AFP