Fernando Santos ne reste décidément pas trop longtemps au chômage. Le technicien portugais vient de se lancer dans une nouvelle aventure.
A 69 ans, Fernando Santos devient le nouveau sélectionneur d’Azrbaïdjan. Une nouvelle confirmée par L’AFFA (Association des fédérations de football d’Azerbaïdjan) ce mercredi 12 juin 2024.
« Dans le prolongement de la question de l’entraîneur-chef discutée lors de la réunion du Comité exécutif de l’AFFA tenue le 3 juin 2024, la candidature du célèbre expert portugais Fernando Santos a été proposée au poste d’entraîneur-chef de l’équipe nationale azerbaïdjanaise. À cet égard, il a été décidé de nommer Fernando Santos entraîneur-chef de l’équipe nationale d’Azerbaïdjan, en tenant compte de sa riche expérience en tant que l’un des experts du football de renommée mondiale, de ses succès au cours de sa carrière professionnelle, notamment du championnat d’Europe avec l’équipe portugaise », peut-on lire dans le communiqué.
Cela fait donc une 4e sélection pour Fernando Santos après la Grèce (2010-2014), le Portugal (2014-2022) et la Pologne (2023). Espérant que celle-ci soit une réussite.
Fernando Santos grand artisan de la victoire de la Seleçao sur la France en finale de l’Euro-2016
Son nom sera à jamais associé au premier titre majeur remporté par le Portugal, lui qui était persuadé bien avant le début de la compétition que sa sélection pouvait gagner l’Euro.
Les dirigeants du football portugais misent sur son image consensuelle et son expérience qui l’a menée à entraîner, dans le passé, les trois grands clubs du pays (Porto, Sporting Lisbonne, Benfica), avant de s’exiler en Grèce dans les années 2000, où il a été élu entraîneur de la décennie après avoir dirigé trois clubs majeurs (AEK, Panathinaikos et PAOK).
Comme un symbole, Fernando Santos avait commencé son mandat par une défaite contre les Bleus, lors d’un match amical qui s’est disputé… au Stade de France.
Moins de deux ans plus tard, il est champion d’Europe et toujours invaincu en match officiel, après avoir réussi à modeler une équipe formée d’une star hors-pair comme Cristiano Ronaldo, d’un noyau de joueurs expérimentés et d’une génération de jeunes cracks aux dents longues.
Un alliage qu’il a patiemment façonné et qui a permis au Portugal de vaincre sa bête noire française afin de rentrer au pays avec le premier titre de son histoire.