Les demandeurs de visa Schengen originaires d’Afrique ont déboursé près de 54 millions d’euros sans résultat l’année dernière.
Les Algériens ont été les plus touchés, avec des dépenses dépassant les 13 millions d’euros, alors que le coût de la demande représente plus du tiers du salaire moyen en Algérie.
Les Marocains suivent avec près de 11 millions d’euros gaspillés, tandis que les Égyptiens, les Nigérians et les Tunisiens ont également subi de lourdes pertes financières.
Le cas des Sénégalais est particulièrement révélateur, avec un taux de refus approchant les 70%, ce qui a conduit à une perte collective de 2,11 millions d’euros.
Pour d’autres pays africains tels que le Congo-Brazzaville, la Guinée, le Mali et la Guinée-Bissau, le taux de refus dépasse même ce pourcentage.
Les démarches pour obtenir un visa Schengen sont devenues encore plus onéreuses depuis le 11 juin, avec une augmentation des frais de demande de 10 euros, portant le coût total à 90 euros.
Cette hausse des tarifs survient alors que les frais ne sont pas remboursés en cas de refus, un fardeau financier particulièrement lourd pour les demandeurs africains.
L’Afrique en est conséquemment impactée selon les observateurs, vu le niveau encore bas de la moyenne des revenus des populations.
Si la tendance haussière des demandes de visa ainsi que leurs rejets se poursuit, ces chiffres augmenteront de façon conséquente.
D’après les informations, dès le 11 juin 2024 à 90 €, conformément à une mesure prise par l’UE.