C’est un geste de grande sagesse qui vient d’être posé par l’Office national d’identification au candidat du BAC au Burkina Faso.
À quelques jours du coup d’envoi des épreuves du prestigieux baccalauréat, l’institution a décidé de tendre la main aux candidats en détresse.
La raison ? Certains d’entre eux ont malencontreusement égaré leur précieuse carte nationale d’identité, sésame indispensable pour accéder aux salles d’examen.
Un drame pour ces élèves, déjà sous le coup du stress de l’échéance cruciale qui les attend.
Mais l’ONI a choisi de ne pas rester sourd à leurs appels au secours.
Dans la nuit de mercredi 12 à jeudi 13 juin, le ministère de l’Éducation a fait tonner la bonne nouvelle sur les réseaux sociaux : des facilités expresses de réédition des CNIB seront accordées aux bacheliers perdus.
Une main tendue salvatrice pour ces jeunes gens, qui n’auront plus qu’à se présenter dans les antennes décentralisées de l’organisme.
Munis d’un simple extrait de naissance et d’un justificatif d’inscription au bac, ils pourront se voir délivrer dans l’urgence leur nouveau sésame.
Un vent d’humanisme qui souffle au Burkina Faso en cette période à haute teneur émotionnelle pour ces milliers de candidats au BAC.
Ce geste rappelle qu’au-delà des rigueurs administratives, une once de compréhension pour les aléas de l’existence estudiantine persiste.
Alors que le décompte vers le baccalauréat 2024 s’emballe, c’est donc un signal d’apaisement qui est envoyé.
Comme pour mieux permettre à cette jeunesse de se concentrer sur l’essentiel : la quête de l’excellence académique, sans craindre les pièges de la paperasserie égarée.
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