samedi, juin 29, 2024

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le multimilliardaire poursuivi par des ingénieurs de SpaceX pour licenciement abusif

Ces quatre hommes et quatre femmes assurent que le milliardaire américain controversé, également patron de Tesla et de X (ex-Twitter), a « personnellement ordonné » leur licenciement en 2022, après qu’ils aient préparé une lettre ouverte dénonçant ses commentaires déplacés sur les réseaux sociaux.

La plainte, déposée devant un tribunal de Los Angeles, dénonce « une culture sexiste omniprésente au sein de SpaceX », au détriment des femmes et des personnes LGBT+.

En tant que patron, M. Musk « dirige son entreprise à l’âge des ténèbres – traitant les femmes comme des objets sexuels à évaluer en fonction de la taille de leur soutien-gorge, bombardant le lieu de travail de badinages sexuels obscènes », détaille la plainte.

« Le fait d’avoir été licencié pour avoir protesté contre l’incapacité totale de SpaceX à prendre des mesures élémentaires pour prévenir le harcèlement sexuel est manifestement un acte de représailles, répréhensible et passible d’une action en justice », a commenté Anne Shaver, l’une des avocates des plaignants.

Les ex-employés en question ont déjà engagé des procédures qui sont remontées jusqu’à l’inspection américaine du travail, le NLRB.

Ils y décrivaient une entreprise où les commentaires à caractère sexuel et autres formes de harcèlement sont tolérés, où les femmes sont moins bien payées que les hommes à travail égal, et plus rarement promues. Et où l’humour inapproprié employé en ligne par Elon Musk est régulièrement imité par les salariés.

En janvier, SpaceX a porté plainte contre le NLRB, pour tenter de l’empêcher d’auditionner ses anciens salariés. L’entreprise affirme que le fonctionnement de cette agence fédérale est anticonstitutionnel et que la procédure d’audition viole le droit du groupe à un procès avec un jury.

Contacté par l’AFP mercredi, SpaceX n’a pas immédiatement réagi.

Le dépôt de cette nouvelle plainte coïncide avec la publication d’une enquête du Wall Street Journal, qui questionne le rapport aux femmes d’Elon Musk au sein de son entreprise aérospatiale.

Le quotidien américain cite plusieurs cas problématiques, notamment celui d’une ancienne employée qui affirme que le milliardaire s’est exhibé devant elle en 2016 et lui a proposé de lui offrir un cheval en échange de relations sexuelles.

Le patron aurait également demandé à une autre salariée, qui a quitté l’entreprise en 2013, de porter ses enfants.

Tesla, autre fleuron d’Elon Musk, a fait l’objet d’accusations de racisme et de harcèlement sexuel sur son site californien.

© avec l’AFP

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