dimanche, septembre 29, 2024

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Guinée: Perturbation dans le secteur des médias suite à des accusations de corruption

En Guinée, Mamadi Doumbouya, président de la transition, aurait offert de l’argent à des patrons de médias pour s’attirer leurs faveurs. Ces informations ont été relayées en milieu de semaine par des commissaires de la Haute Autorité de la Communication (HAC), l’organe régulateur des médias.

Ces déclarations ont semé le trouble dans la presse guinéenne, déjà accusée de dérapages et sanctionnée plusieurs fois récemment par les autorités. Le secteur médiatique s’interroge sur la véracité de ces accusations.

Les deux commissaires à l’origine des déclarations ont été suspendus par la HAC. Suite à cela, des groupes de médias tels que Djoma Media, Hadafo Medias et Fréquence Médias ont intenté des poursuites pour diffamation.

Les patrons des groupes médiatiques concernés ont réagi par une déclaration conjointe, affirmant leur intention de poursuivre les commissaires pour diffamation et menace. Kalil Oularé, directeur général de Djoma Media, a spécifié qu’ils considèrent ces accusations comme diffamatoires et gratuites, assurant que nous n’avons pas reçu un kopeck de qui que ce soit pour faire notre métier.

La HAC a également critiqué les propos diffamatoires et s’est désolidarisée de ces commissaires suspendus, qualifiant leur acte de faute lourde.

Kalil Oularé a exprimé son espoir que l’État pourra mener les enquêtes nécessaires pour déterminer la source des fonds supposément remis, en disant que Je suppose qu’ils ne peuvent pas parler sans avoir de preuves ?! Je pense que l’État est suffisamment grand pour avoir des structures habilitées à mener des enquêtes : d’où vient cet argent ? il a été remis à qui, par qui ? et d’en tirer les conclusions qui s’imposent…

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