mercredi, juin 26, 2024

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Burkina: attaque jihadiste meurtrière contre une localité près du Niger

C’est un nouveau coup de massue pour le pays des hommes intègres meurtri. Une attaque sanglante menée par des jihadistes a cette fois frappé la localité de Mansila, dans le nord-est du Burkina Faso près du Niger.

Si le bilan précis reste incertain, les premières informations font état de nombreuses victimes civiles et militaires, ainsi que de dizaines de disparitions.

À Mansila, la violence aveugle des assaillants n’a épargné personne ni rien sur son passage.

« Ils ont pris d’assaut le détachement militaire, nos maisons, nos commerces et infrastructures du pays », déplore l’association locale des étudiants, qui n’a « pas fini de pleurer ses morts » tandis que de nombreux proches sont portés disparus.

Une tragédie de plus dans l’inexorable descente aux enfers sécuritaire du Burkina, rattrapé comme ses voisins malien et nigérien par la déferlante jihadiste qui sème la terreur dans cette région d’Afrique de l’Ouest depuis près d’une décennie.

Les chiffres donnent le vertige : plus de 20.000 morts et 2 millions de déplacés dans ce vaste pays sahélien où une partie du territoire échappe au contrôle des forces armées, en dépit d’offensives militaires toujours plus meurtrières.

Dans ce chaos meurtrier, le capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir par un coup d’Etat, peine à inverser la tendance malgré les assauts répétés contre les groupes armés.

L’homme fort de Ouagadougou est d’ailleurs resté muet pendant deux jours suite à la chute d’un obus près de la présidence, avant de réapparaître vendredi.

Un épisode révélateur des immenses défis auxquels fait face le régime militaire, censé ramener la stabilité, mais dépassé par la tragédie humanitaire qui se noue.

Une nouvelle fois, ce sont les populations civiles, prises en étau, qui payent le plus lourd tribut à la folie meurtrière qui sévit aussi bien au Burkina qu’au Niger.

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