samedi, octobre 5, 2024

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Contrariété dans le vestiaire des Bleus ?

Didier Deschamps n’apprécierait
pas vraiment la présence régulière du président de la FFF, Philippe
Diallo, dans le vestiaire tricolore et durant les causeries
d’avant-match.

Installé au poste de sélectionneur de l’équipe de France par
Noël Le Graët en 2012, Didier Deschamps s’est imposé au fil du
temps comme l’un des principaux hommes forts au sein de la
Fédération française de football. Formant un binôme soudé avec
l’ancien patron de la FFF, il a dû s’adapter lorsque ce dernier a
été poussé à la démission en février 2023. Depuis, c’est avec
Philippe Diallo que le sélectionneur national doit travailler. Et
parfois, ce n’est pas toujours facile d’accepter le fonctionnement
du successeur de Noël Le Graët.

C’est en tout cas ce qu’a laissé entendre L’Équipe ce
dimanche. Revenant sur les relations entre Didier Deschamps et
Philippe Diallo, le quotidien sportif a évoqué notamment l’habitude
prise par le nouveau président de la FFF de s’introduire dans le
vestiaire de l’équipe de France, ainsi que lors des causeries
d’avant-match. Une manière de faire qui « a pu étonner, voire
contrarier
» Didier Deschamps et son staff, selon le journal.
Cité par le média, Philippe Diallo a toutefois déclaré : « On
ne m’a jamais rien dit à ce sujet.
»

Deschamps pas menacé, même si l’objectif n’est pas atteint

Pas de quoi provoquer un incident diplomatique entre les deux
hommes. Pour le moment du moins. L’entente demeure donc cordiale
entre eux, et tandis que Diallo compte bien se présenter pour un
nouveau mandat lors des prochaines élections prévues en décembre
prochain, il a déjà indiqué qu’il n’était pas question pour lui de
virer Didier Deschamps avant la fin de son contrat qui court
jusqu’en 2026, même en cas d’échec à l’Euro 2024.

Pour cette compétition, l’objectif fixé au sélectionneur
tricolore est d’atteindre les demi-finales. S’il venait à sortir
avant, il ne serait donc pas menacé, a assuré Philippe Diallo. Les
Bleus seront toutefois bien inspirés de réussir un beau parcours
dans la compétition s’ils ne veulent pas voir la position de Didier
Deschamps être fragilisée. En attendant, ils devront déjà faire le
nécessaire lundi soir face à l’Autriche, puis contre les Pays-Bas
et la Pologne, pour sortir du groupe D et atteindre les huitièmes
de finale. Un stade qu’ils n’avaient pas franchi trois ans plus tôt
(élimination aux tirs au but face à la Suisse).

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