Les élections législatives anticipées, dont le premier tour est
prévu pour le 30 juin prochain, constitue l’événement majeur en
France de ces dernières semaines. Comme beaucoup de personnalités
françaises, les attaquants de l’équipe de France, Kylian Mbappé et
Marcus Thuram, ont récemment pris position, appelant à s’opposer au
Rassemblement National, présidé par Jordan Bardella. Ces prises de
parole ont suscité un débat animé dans le paysage audiovisuel
français. Cyril Hanouna, notamment, a souligné une certaine
contradiction dans les propos de l’avant-centre de l’Inter
Milan.
« Marcus Thuram, qui joue dans un pays où Giorgia
Meloni est Première ministre, on ne l’a pas entendu en Italie. Il
aurait pu dire quelque chose. Qu’il dise qu’on doive faire barrage
au Rassemblement National, je suis désolé, mais s’il tient ce
discours, il doit aussi dire qu’on doit faire barrage au Front
Populaire. Pour moi, il n’y a pas de deux poids, deux
mesures », a-t-il déclaré dans l’émission
« Morandini Live » sur CNews.
L’animateur vedette de TPMP dénonce également l’omission de
l’extrême gauche par les deux internationaux français, qui
évoquaient pourtant un blocage des extrêmes.
« Qu’est-ce que ça veut dire ? Cela veut dire que
l’antisémitisme, ça passe, ce n’est pas trop grave, a
questionné Hanouna. Il y a quand même le NPA qui est dans le
Front Populaire. Vous vous rendez compte des déclarations de
Philippe Poutou après les attentats terroristes ? Quand Marcus
Thuram dit ‘On fait barrage au Rassemblement National’, il faut
qu’il dise ‘On fait barrage au Front Populaire’.»
