dimanche, juin 30, 2024

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Le FMI estime que le Sénégal a emprunté plus que nécessaire et lui suggère de rembourser les dettes les plus coûteuses

Le Sénégal traverse une période de surfinancement, d’après le Fonds monétaire international (FMI). Le pays aurait emprunté plus que nécessaire, conduisant à une liquidité excédentaire. En même temps, le FMI anticipe une croissance économique à deux chiffres de 10,1 % en 2025. Edward Gemayel, chef de la mission du FMI, a précisé que l’inflation devrait continuer de baisser pour atteindre environ 2 % l’année prochaine.

Edward Gemayel a souligné que le gouvernement sénégalais dispose actuellement de plus de liquidités que nécessaire. Ce surplus de financement résulte principalement de l’émission d’euro-obligations (eurobonds). Le FMI discute avec le gouvernement de l’utilisation de ce surfinancement pour effectuer des opérations de gestion du passif, c’est-à-dire racheter des dettes à court terme plus coûteuses avec cette liquidité à plus long terme et moins coûteuse. Cette stratégie permettrait d’optimiser la structure de la dette, de réduire le surfinancement et de renforcer la soutenabilité de la dette, particulièrement en cas de nouvelles crises économiques.

Le terme « surfinancement » signifie que le Sénégal a emprunté plus que nécessaire pour ses besoins actuels, créant ainsi des fonds excédentaires disponibles. La gestion du passif implique de réduire les coûts de la dette et d’améliorer la stabilité financière à long terme. Utiliser les fonds excédentaires pour rembourser des dettes existantes ayant des taux d’intérêt plus élevés et des échéances plus courtes permettrait de réduire les paiements d’intérêts à court terme. Les fonds excédentaires, ayant des taux d’intérêt plus bas et des échéances plus longues, permettraient de rembourser des dettes plus coûteuses à court terme et de bénéficier de coûts d’emprunt plus bas sur une période plus longue. Cette stratégie permettrait d’optimiser la structure de la dette, de réduire le surfinancement et de renforcer la soutenabilité de la dette, particulièrement en cas de nouvelles crises économiques.

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