Qu’on se le dise, Karim Benzema
est intouchable en Arabie saoudite. Marcelo Gallardo l’aura appris
à ses dépens.
On ne touche pas à Karim Benzema. C’est en substance la consigne
laissée manifestement par le pouvoir royale saoudien, qui via un
fonds souverain détient et alimente les
quatre principaux clubs de football du pays. A savoir
Al-Hilal, Al-Nassr, Al-Ahly et Al-Ittihad.
Le message est bien passé auprès du président Nazer, le patron
du club de Djeddah, qui en cette fin de saison est monté au créneau
pour démettre Marcelo Gallardo
de ses fonctions de coach d’Al-Ittihad. Le motif ? La
mise à l’écart un temps de KB9. Un vrai crime de lèse-majesté.
« Un élément essentiel du projet de l’Arabie Saoudite »
« Gallardo a commis des erreurs importantes en demandant la
mise à l’écart de Benzema, ce qui est inacceptable, dixit le
président, ainsi relayé par le journaliste italien Fabrizio Romano.
Il (Benzema, ndlr) est un élément essentiel du projet
de l’Arabie Saoudite et du club. »
Arrivé en novembre 2023 sur le banc d’Al-Ittihad, Marcelo
Gallardo n’aura pas tenu huit mois. Ses mesures disciplinaires à
l’encontre du Ballon d’Or 2022 cet hiver auront eu raison de son
bail saoudien de deux ans. Sous contrat jusqu’en 2026 quant à lui,
Karim Benzema a connu un premier exercice mitigé en Saudi Pro
League, sanctionné de 13 buts en 21 sorties.
