Le chef de l’Etat ghanéen, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, a évoqué les lourdes répercussions de l’invasion de l’Ukraine par la Russie sur l’Afrique. Il a souligné que les effets du conflit dépassent largement les frontières européennes.
Dans son discours de clôture du sommet pour la paix en Ukraine, qui s’est tenu en Suisse, il a précisé que, de diverses manières, l’Afrique a été la grande victime du conflit. Cette situation est exacerbée par la perturbation du commerce mondial, notamment le blocus de la mer Noire, affectant sévèrement les économies et les niveaux de vie en Afrique.
Akufo-Addo a mentionné l’inflation élevée et l’augmentation rapide des prix des denrées alimentaires comme des conséquences directes de l’invasion, soulignant que ces effets justifient l’implication de l’Afrique dans les efforts pour trouver une solution au conflit. Il a donc insisté sur la nécessité de la participation de la Russie et de la Chine aux pourparlers de paix.
Il a réaffirmé l’opposition du Ghana à la domination des grandes puissances et à l’intimidation des petits États, expliquant que cette position influence la vision ghanéenne sur l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Le sommet s’est conclu par la signature d’un communiqué conjoint par 80 pays, dont l’Ukraine et quatre institutions européennes, le 1er juin.
