samedi, septembre 28, 2024

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Antoine Griezmann, l’énorme coup dur !

Avant de rejoindre l’Espagne et
la Real Sociedad, où il a été formé, Antoine Griezmann aurait pu
signé à l’AJ Auxerre, qui l’a finalement recalé. Un terrible coup
du dur pour le jeune « Grizi ».

Devenu l’un des meilleurs joueurs du monde, Antoine Griezmann a
la particularité de ne pas avoir été formé au sein d’un club
français. En effet, le vice-capitaine des Bleus a rejoint la
Real Sociedad à l’âge de 14 ans après s’être fait recaler de
plusieurs centres de formation de l’Hexagone, à l’instar de celui
de l’AJ Auxerre. Le joueur de l’Atlético Madrid avait pourtant
convaincu certains recruteurs bourguignons lors d’un tournoi, mais
il a finalement été jugé trop petit et n’a pas été retenu.
« Grizi » avait 12 ans seulement.

« C’est un sujet sensible pour le peu de personnes présentes
à l’époque et qui sont encore au club »
, a confié un
dirigeant auxerrois au quotidien L’Equipe, et d’ajouter:
« Parfois, lorsqu’il vient au club, Guy Roux en parle, tout en
faisant attention à qui il y a autour de lui et lance: ‘Les gars,
vous n’avez pas vu ce mec-là ? Mais il fallait me le dire !’
»

Alain Griezmann: « Ce fut une grosse déception pour
Antoine »

Guy Roux ne cache effectivement pas son regret d’être passé à
côté d’un tel talent. « C’est l’un des loupés du club.
Magistral
, s’est remémoré l’ancien coach emblématique de
l’AJA. Moi, je ne l’ai pas vu passer devant mes yeux. Mais il
était très petit et léger, m’avait-on raconté. Et quelqu’un au club
– dont je tairai le nom – a dit à l’époque ‘On a assez de pin’s
dans l’effectif !’ Bon, d’habitude j’étais bien renseigné. Et puis,
12 ans, c’était un peu jeune aussi. »

Le père d’Antoine, Alain Griezmann, est également revenu sur
cette terrible désillusion pour son fils. « L’AJA, ça
représentait énormément pour les gens de la Ligue de Bourgogne.
Antoine voulait vraiment y aller,
a-t-il raconté. Moi,
j’avais espoir aussi parce que techniquement, il était vraiment
au-dessus des joueurs d’Auxerre contre lesquels il jouait, avec
lui, le ballon allait plus vite. Mais c’est vrai qu’Antoine était
tout petit, c’était un rase-mottes comme on dit. Et pourtant, après
Dirinon, l’AJA l’a reconvoqué pour faire un stage de quinze jours.
(…) Je peux vous assurer que ce fut une grosse déception pour
Antoine. Bernard Tessedre, qui l’avait fait venir, ne comprenait
pas cette décision. Il était persuadé qu’ils allaient le conserver.
Mais c’est comme ça… »
L’AJA s’en mord encore les doigts.

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