La situation dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) est de plus en plus inquiétante.
En effet, l’offensive déclenchée par le mouvement rebelle du M23 et d’autres groupes rebelles se poursuit et ne cesse de faire des victimes.
Jeudi 20 juin 2024, le conseil de sécurité de l’ONU a condamné les nouvelles attaques dans cette région du pays.
Le Conseil a « condamné dans les termes les plus forts la récente série d’attaques du Mouvement du 23 mars (M23) qui ont fait des victimes civiles et blessé un soldat de la paix », selon cette déclaration publiée jeudi.
Les membres du conseil se sont également dits inquiets de « l’intensification des attaques systématiques » des Forces démocratiques alliées (ADF), groupe affilié à l’organisation Etat islamique.
Ils ont surtout souligné « l’offensive en cours du M23 vers Kanyabayonga (ville stratégique dans le Nord-Kivu, ndlr), qui a déplacé 350.000 personnes sur la dernière semaine et provoqué la suspension des opérations de distribution alimentaire et les services hospitaliers ».
Par ailleurs, le conseil de sécurité de cette organisation internationale a exprimé sa profonde inquiétude concernant les impacts de ces attaques.
Il estime que ces assauts aggravent la situation sécuritaire explosive et l’instabilité en République démocratique du Congo et dans la région.
Appelant toutes les parties à « intensifier le dialogue diplomatique vers une désescalade », les membres du Conseil réitère d’autre part leur condamnation du « soutien militaire étranger » apporté au M23 et à d’autres groupes armés, réclamant le retrait immédiat de « toute partie extérieure » du territoire.
Pour rappel, plusieurs puissances occidentales accusent le Rwanda de soutenir la guerre du M23 dans l’Est de la RDC.
