dimanche, juin 30, 2024

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BAC 2024 : l’épreuve de philosophie de ce pays au cœur des débats ; une erreur…

C’est un petit détail qui n’en est finalement pas un. Lors de l’épreuve phare de philosophie du BAC 2024 en France, plus de 540.000 candidats ont eu à commenter un texte de Simone Weil.

Rien que du très classique à première vue pour ces générations biberonnées aux écrits de la grande intellectuelle française.

Sauf qu’aux yeux de nombreux élèves, c’est une autre figure qui semblait s’être glissée dans la copie : Simone Veil.

La méprise a rapidement enflammé les réseaux sociaux. « J’ai confondu Veil et Weil », « Je suis débile », ont avoué certains candidats, atterrés par leur erreur.

D’autres ont même cru à une « faute de frappe » dans l’énoncé. « Je ne savais même pas qu’il y avait Weil et Veil ! », s’est indigné un lycéen.

Le quiproquo entre les deux femmes au destin si différent a donné lieu à une pluie de réactions outrées ou hilares.

« La honte absolue de nous induire en erreur », a pesté un élève, quand d’autres relâchaient la pression par l’autodérision.

Des mèmes détournés se sont ainsi répandus, mettant en scène « Simone Weil qui essaie d’imiter Simone Veil ».

Une confusion qui illustre peut-être les lacunes de certains sur ces grandes figures tutélaires.

D’un côté, Simone Veil, l’icône féministe et ministre de la IVe République. De l’autre, Simone Weil, la philosophe mystique engagée dans la Résistance qui théorisa la « condition ouvrière ».

Au-delà de l’anecdote, cette méprise lors de l’épreuve de philosophie du BAC 2024 reflète un enjeu de taille pour l’Education nationale : transmettre avec précision et pédagogie ces récits de vie essentiels.

Pour qu’à l’avenir, chaque grand nom lutine la mémoire des élèves avec son costume d’exception, loin des échanges de costumes fortuits.

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