dimanche, juin 30, 2024

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Mauritanie: Ghazouani Exige Nouvelle Alliance contre le Jihadisme… Les Détails Inattendus

Le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, appelle à une refonte des alliances en Afrique de l’Ouest afin de mieux lutter contre le jihadisme. La proposition de Ghazouani intervient dans un contexte où l’ancienne alliance du G5 Sahel, créée en 2014, montre des fissures importantes (APA avec AFP).

Au cours d’un entretien avec un média international, le président mauritanien a souligné l’importance de forger une volonté politique commune dans la région pour combattre l’insécurité. Selon lui, il est essentiel qu’aucun pays ne pense pouvoir faire face individuellement à la menace du terrorisme. Cette déclaration intervient alors qu’il est en campagne pour un second mandat.

Ghazouani a constaté une détérioration accrue de la situation sécuritaire dans la sous-région, exacerbée par les récents coups d’État militaires au Mali, au Burkina Faso et au Niger. Les nouveaux régimes militaires se sont engagés à consacrer tous leurs efforts à la sécurisation de leurs territoires (APA avec AFP).

Il a insisté sur la nécessité de coaliser et de former des regroupements pour plus d’efficacité dans la lutte contre les menaces jihadistes. Il a proposé la création éventuelle d’une alternative à l’alliance du G5 Sahel, critiquée pour son inefficacité et la perception d’instrumentalisation par l’ancienne puissance coloniale française et quelques partenaires occidentaux.

Ghazouani a expliqué que si le G5 Sahel n’était plus adéquat, il faudrait trouver une nouvelle formule de coopération régionale. Cette suggestion intervient après le retrait de certains pays sahéliens du G5 Sahel, ces derniers affirmant que l’alliance était manipulée par la France.

Les régimes militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont non seulement rompu avec Paris mais se sont aussi alignés politiquement et militairement sur la Russie. Ils ont quitté la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en janvier, dénonçant son instrumentalisation par la France, et ont par la suite lancé l’Alliance des États du Sahel (AES) (APA avec AFP).

Interrogé sur le potentiel de l’AES en matière de coopération sécuritaire, Ghazouani a précisé qu’il envisageait d’abord une rencontre pour discuter ensemble et prendre conscience de la situation commune.

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