Actuellement Ghana où l’école Amilcar Cabral organise un cours international de théorie politique à Accra sous le thème : « Empowering Communities through Sustainable Practices » , Guy Marius Sagna a été invité à animer deux discussions sur deux thématiques dont : « l’impérialisme français en Afrique », « Mouvements sociaux, protestation, coup d’Etat et recherche de changement qualitatif en Afrique de l’Ouest ».
Ils seront 32 participants (15 hommes et 17 femmes) provenant de 17 pays d’Afrique et d’Asie et de 24 organisations, telles que des syndicats, des partis socialistes et des mouvements sociaux.
Ainsi, dans le communiqué parvenu à Senego, le député est revenu sur sa rencontre avec Ibrahima Sarr le secrétaire général du Syndicat National des Travailleurs des postes et Télécommunications (SNTPT) de la poste.
« La situation de la poste sénégalaise me préoccupe au plus haut point depuis plusieurs années. Je remercie le SNTPT et son secrétaire général pour leur disponibilité à chaque fois que de besoin à m’expliquer les difficultés de la Poste. Plusieurs initiatives seront prises notamment parlementaires – je rappelle qu’en moins de deux ans j’ai déjà prises plusieurs initiatives parlementaires sur la poste – sur la situation de la poste sénégalaise. Nous avons hérité d’une poste gangrenée par plus d’une décennie de détournements de deniers publics, de gabegie, de recrutements clientélistes…« , a soutenu le parlementaire.
Il poursuit : « Les salaires des travailleurs de la poste sont couverts jusqu’au mois d’août 2024. Macky Sall nous laisse une poste où une partie des salaires du mois de juillet ne sera pas payée. Voilà aussi ce que nous héritons du président Macky Sall. Mais ensemble nous allons faire face et trouver des solutions. Parmi ces solutions il faudra relancer les activités de la Poste. L’épargne ? Les transferts d’argent ? Les paiements de masse? La valorisation du patrimoine foncier et immobilier de la Poste? Revoir la compense? Une loi de finance rectificative? »
Il dit aussi attendre « avec impatience les résultats de l’audit de la Poste. Le peuple africain du Sénégal doit savoir ce qui s’est passé à la poste mais surtout cet audit permettra de savoir ce qu’il faut faire. Les problèmes fonciers que le Sénégal connaît affectent aussi les travailleurs de la Poste. Je suis aussi sensible à l’inquiétude de 550 pères et mères de familles travailleurs de la Poste membres de la coopérative d’habitat de voir leur rêve d’acquérir un toit se briser« .
