Le 24 juin 2024 restera gravé comme un jour charnière au Maroc grâce à une importante somme : 367 milliards de francs CFA.
En effet, le Maroc se voit propulsé vers de nouveaux horizons grâce à une décision financière d’envergure.
La Banque mondiale vient d’ouvrir les vannes d’un financement colossal de 600 millions de dollars, soit l’équivalent de 367 milliards de francs CFA, en faveur du royaume chérifien.
Les 367 milliards de francs CFA ; deux finalités pour le Maroc
Cette manne financière, loin d’être un simple chiffre sur un relevé bancaire, s’apparente à une véritable boussole pointant vers l’avenir.
Elle se décompose en deux programmes distincts, mais complémentaires, visant à remodeler le paysage administratif et économique marocain.
Le premier volet, doté de 350 millions de dollars, cible la réforme des établissements et des entreprises publics (EEP). Ce programme ambitionne de remodeler la gouvernance, la structure et la performance des entités publiques. L’objectif est de créer un écosystème public plus efficient, plus transparent et plus compétitif.
Le second volet, baptisé ENNAJAA et enrichi de 250 millions de dollars supplémentaires, se concentre sur la modernisation de l’administration publique. À l’ère du numérique, ce programme agit comme un catalyseur, propulsant la gestion des finances publiques et les services administratifs dans le 21ème siècle.
Jesko Hentschel, figure importante de la Banque mondiale pour le Maghreb, souligne l’alignement de ces initiatives avec le nouveau modèle de développement marocain. Cette synchronisation entre vision nationale et soutien international laisse présager une synergie prometteuse.
Les premiers résultats du programme ENNAJAA sont déjà palpables. Une augmentation de 7% des recettes fiscales nationales et une hausse de 22% des revenus dans les principales municipalités témoignent de l’efficacité de ces réformes. Ces chiffres, loin d’être de simples statistiques, reflètent une amélioration tangible de la gestion publique.
L’innovation ne s’arrête pas là. Le Maroc s’apprête à franchir de nouvelles frontières en matière de gouvernance, avec l’introduction de concepts novateurs tels que la budgétisation sensible au climat et au genre. Ces approches avant-gardistes positionnent le royaume comme un précurseur dans la région.
Alors que le Maghreb observe avec intérêt cette évolution du Maroc, une question demeure : comment ces 367 milliards de francs CFA se traduiront-ils dans le quotidien des citoyens? La réponse se dessine progressivement, promettant une amélioration de la qualité et de l’accessibilité des services publics.
Dans ce contexte de transformation, le pays semble bien décidé à écrire un nouveau chapitre de son histoire, où efficacité administrative et développement économique se conjuguent au présent, pour un avenir plus prometteur.
