samedi, septembre 28, 2024

Top 5 du jour

Voir aussi

Terrible verdict pour les Bleus

La prestation d’ensemble des
joueurs de l’équipe de France ce mardi face à la Pologne (1-1) a
été très sévèrement jugée.

Certes, Kylian Mbappé et les siens se sont qualifiés mardi pour
les huitièmes de finale de l’Euro 2024. Mais le nul décevant glané
mardi face à la Pologne (1-1), synonyme de deuxième place du groupe
D derrière l’Autriche, a particulièrement déçu, étonné et parfois
agacé les observateurs. À tel point que pour certains, ce match est
extrêmement inquiétant pour la suite de la compétition.

Suiveur des Bleus pour la chaîne L’Équipe, Bertrand
Latour est au plus près de la sélection depuis plusieurs années
maintenant. Quelques minutes après le coup de sifflet final, il a
livré une première analyse particulièrement sévère et acide. Le
tout tenté d’un certain pessimisme. « J’ai trouvé que c’était
le match de l’équipe de France le moins abouti, le plus poussif.
Plus ça va, moins ça va dans cette équipe de France. J’ai trouvé
que les titulaires n’avaient pas été au niveau, que les remplaçants
qui étaient sensés amener du dynamisme (…) n’ont pas fait mieux que
les titulaires.
»

« Je suis inquiet après ce match »

Et le journaliste de poursuivre son énumération : « Le
milieu de terrain qui était notre point fort sur les deux premiers
matchs a été en-dessous de tout. Adrien Rabiot était fatigué, je ne
sais pas, en tout cas il n’était pas à la hauteur. Aurélien
Tchouaméni pareil. […] Beaucoup de déchet devant. Je suis inquiet
après ce match parce que je nous ai trouvé sans idée, sans esprit
de rébellion. On a même pris un peu le bouillon cinq minutes après
l’égalisation.
» Notant également que les Bleus, malgré le
premier but tricolore dans la compétition inscrit par Kylian Mbappé
sur penalty, n’ont justement toujours pas marqué dans le jeu.

La France disputera son huitième de finale lundi prochain.
Didier Deschamps et ses joueurs vont donc avoir quelques jours pour
tenter de trouver des solutions à leurs problèmes actuels s’ils ne
veulent pas voir leur Euro se terminer au même stade que celui d’il
y a trois ans.

On en parle