Une nouvelle fois à son avantage
face à la Pologne, William Saliba a connu un après-match plus
compliqué.
Les motifs de satisfaction sont rares à l’issue de la phase de
groupes pour l’équipe de France. Si les Bleus ont décroché la
qualification pour les huitièmes de finale, ils ont enchaîné deux
tristes nuls face aux Pays-Bas (0-0) et à la Pologne (1-1) après
leur victoire minimaliste contre l’Autriche (1-0). Le bilan des
attaquants est particulièrement maigre puisque les deux buts
tricolores ont été inscrits par csc et sur penalty.
La défense des Bleus a été bien plus convaincante à l’image de
William Saliba, intronisé titulaire contre l’Autriche en lieu et
place d’Ibrahima Konaté et auteur d’un sans faute lors des trois
rencontres disputées par les vice-champions du monde. Et si
l’équipe de France a fini par concéder un but, c’est là aussi sur
penalty.
Le bus des Bleus ne l’a pas attendu
Contre la Pologne, le Marseillais a une nouvelle fois été
globalement très bon dans les airs et solide défensivement, se
procurant même une belle occasion après un corner. Le nul concédé
par les Bleus pouvait néanmoins laisser un goût d’inachevé au
joueur des Gunners. Et l’après-match a également été quelque peu
frustrant pour l’ancien Stéphanois.
Désigné pour se soumettre au traditionnel contrôle antidopage à
l’issue de la rencontre, William Saliba a eu toutes les peines du
monde à satisfaire les contrôleurs présents au Signal Iduna Park. A
tel point que le bus des Bleus a dû partir sans lui, le natif de
Marseille ne quittant l’enceinte du Borussia Dortmund qu’à 22h30
dans un van. Et cette attente pouvait être d’autant plus frustrante
pour le n°17 tricolore qu’il était l’heure pour les joueurs
français de retrouver leur entourage pour la première fois de la
compétition.
