Le président de la transition malienne, Assimi Goïta, a effectué une visite d’amitié et de travail au Burkina Faso, membre de l’Alliance des États du Sahel (AES).
Au terme de sa visite, Assimi Goita a animé un point de presse en présence de son homologue burkinabé Ibrahim Traoré. Au cours de ce tete-à-tête avec la presse, Assimi Goïta a encensé l’Alliance des États du Sahel (AES).
Une organisation qui traduit la volonté des pays membres (Niger, Mali, Burkina Faso), de prendre leur destin en main, et de tourner le dos aux « partenariats de façade, non efficaces ». Ils ont permis aux pays de l’AES de « bien s’équiper… »
Désormais, les pays de l’AES se sont orientés vers « des partenaires sincères tels que la Russie, la Chine, la Turquie », s’est réjoui le numéro 1 malien. Il trouve que ces pays ont permis au Burkina Faso, au Mali et au Niger de « bien s’équiper et de mener avec efficacité, les opérations contre les groupes armés terroristes ».
Assimi Goita dira, par ailleurs, que le terrorisme auquel l’AES est confronté est « devenu un enjeu géopolitique dans la main de certains partenaires stratégiques ». Il est « manipulé et financé par certaines puissances étrangères ».
L’AES, en a conscience. C’est la « raison pour laquelle, (les trois pays membres) ont décidé de mutualiser leurs moyens, de partager les informations et de faire des opérations avec beaucoup de résultats ». « Nos destins sont liés, nous avons pris un chemin de non-retour », a-t-il poursuivi.
