Qualifiés petitement pour les
huitièmes de finale de l’Euro, les Belges l’avaient mauvaise après
leur match nul face à l’Ukraine (0-0).
La Belgique n’a rien fait ou presque pour éviter des
retrouvailles avec la France dès les huitièmes de finale de l’Euro
et ce qui devrait être un véritable parcours du combattant si les
Diables Rouges passent l’obstacle français. Alors qu’une victoire
contre l’Ukraine leur aurait permis d’être reversés dans l’autre
partie du tableau – a priori bien plus clémente -, les Diables
Rouges se sont contentés d’un match (très) nul face à l’Ukraine
(0-0).
Et si la fin de match a été marqué par les sifflets du public
belge et la réaction pour le moins virulente de Kevin de Bruyne et
consorts, les huées de leurs supporters n’étaient pas la seule
raison du courroux du camp belge à l’issue de la rencontre. Les
Diables Rouges l’avaient également mauvaise contre l’organisation.
Conséquence de l’arrivée tardive du bus des Diables Rouges, une
grosse heure seulement avant le coup d’envoi du match, à
Stuttgart.
« C’était fou »
« C’était fou, a ainsi tonné Jan Vertonghen dans des
propos rapportés par La Dernière Heure. C’est une grosse erreur
d’organisation. La police nous escortait derrière et pas devant le
bus. Ce n’est pas la première fois que cela arrive pour aller à un
match. On n’a eu que deux minutes pour faire ce qu’on fait
habituellement en 45. »
Même son de cloche dans la bouche de Wout Faes. « La police
était là pour nous ouvrir la route, mais elle n’y arrivait pas. Je
ne sais pas comment c’est possible dans un si grand tournoi, c’est
une honte. Ce n’était pas une bonne préparation, évidemment »,
a-t-il regretté, refusant néanmoins de se servir de ce retard comme
une excuse après la bouillie rendue face à l’Ukraine: « Ce
n’était pas l’idéal mais on ne peut pas prendre cela comme
excuse.»
