Malgré l’arrivée des nouveaux bus, le nouveau directeur de la société Dakar Dem Dikk a hérité d’une entreprise de transport mal en point. Ce jeudi, lors d’une conférence de presse, le Syndicat Nouveau des Travailleurs de Dakar Dem Dikk (SNT3D) a fait savoir que « l’entreprise souffre avec une dette de plus de dix milliards », des conditions de travail déplorables, des dépôts vétustes, des terminus et des gares qui manquent de tout. C’est ainsi qu’ils ont appelé le nouveau directeur de la société à redorer l’image de l’entreprise.
« Malgré la capacité de résilience de son personnel, Dakar Dem Dikk est une société en difficulté avec un déficit financier structurel et une dette sociale qui s’accumulent de mois en mois et qui avoisinent une dizaine de milliards avec des retards de versement de plusieurs mois, voire années, au niveau des institutions sociales telles que l’IPRES, la caisse de sécurité sociale, etc. mais aussi des dettes en interne (IPM, coopératives d’habitat, etc.) », a révélé le secrétaire général du Syndicat Nouveau des Travailleurs de Dakar Dem Dikk (SNT3D).
C’est ainsi que les travailleurs de la société ont solennellement demandé au ministre des Finances et du Budget d’éponger de l’intégralité de ces dettes sociales pour garantir la pérennité de Dakar Dem Dikk afin qu’elle puisse exécuter correctement sa mission de service public.
Le secrétaire général Masseck Ndiaye et ses collègues ont aussi exigé du nouveau directeur général, M. Assane Mbengue, de mettre en place un plan d’urgence de paiement des dettes, notamment pour les coopératives d’habitats, l’IPM, la caisse de sécurité sociale, etc., avec les ressources internes disponibles.
À cela s’ajoutent « les conditions de travail quasi inhumaines avec des gares et terminus qui manquent de tout, des dépôts vétustes et délabrés. »
C’est la raison pour laquelle ils ont attiré l’attention du directeur général sur la nécessité de faire de la réfection et de la modernisation de ces infrastructures une priorité pour une bonne image de Dakar Dem Dikk et la signature de l’accord d’établissement, qui est une nécessité absolue. » L’importance pour M. Assane Mbengue de convoquer dans les meilleurs délais les partenaires sociaux pour son parachèvement comme stipulé dans le communiqué du conseil des ministres du 17 avril 2024. »
Pour terminer, ils ont appelé le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens à leur accorder une audience pour discuter des problèmes de la société…
