dimanche, juin 30, 2024

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Afrique du Sud : La nomination du nouveau cabinet retardée… Des disputes internes bloquent le processus !

En Afrique du Sud, la formation du gouvernement, qui devait suivre l’installation des députés, subit des retards en raison de désaccords entre le Congrès national africain (ANC) et ses potentiels alliés (APA).

Les divergences sur la répartition du pouvoir empêchent la nomination du nouveau cabinet sud-africain, les principaux partenaires de la coalition s’accusant mutuellement de négocier de mauvaise foi. Un mois après les élections nationales et provinciales du 29 mai, où le Congrès national africain (ANC), anciennement au pouvoir, n’a pas obtenu les 50% de voix nécessaires pour former un gouvernement, le parti continue de discuter de la composition d’un gouvernement d’unité nationale avec neuf autres partis, dont l’Alliance démocratique (DA).

Les discussions se sont heurtées cette semaine, l’ANC et la DA maintenant fermement leurs positions respectives. Selon certaines informations, l’ANC aurait proposé de confier à la DA six ministres et sept vice-ministres. Cependant, la DA aurait rejeté cette proposition, insistant pour obtenir au moins huit postes de ministres et un nombre égal de postes de vice-ministres.

Dans une lettre adressée jeudi au chef de la DA, John Steenhuisen, le président Cyril Ramaphosa accuse la DA de compromettre le processus de mise en place du gouvernement d’unité nationale en demandant des portefeuilles supplémentaires. Les négociations ont notamment achoppé sur le portefeuille du ministère du commerce et de l’industrie. Ramaphosa ajoute que la DA change de position en réclamant deux portefeuilles de plus, portant à huit le nombre de postes sollicités.

De son côté, la DA demande des postes stratégiques tels que la gouvernance, la protection sociale, les communications et les affaires intérieures. La DA argue que le nombre de postes ministériels doit être proportionnel aux voix obtenues ; avec l’ANC ayant obtenu 40% des voix contre 22% pour la DA, cette dernière estime que ses sièges ministériels devraient représenter au moins la moitié de ceux de l’ANC dans le cabinet de 30 membres proposé. Helen Zille, présidente de la DA, avait antérieurement écrit au secrétaire général de l’ANC, Fikile Mbalula, pour exprimer que son parti souhaite également le poste de vice-président ou de ministre à la présidence.

Mis à part l’ANC et la DA, le projet de gouvernement d’unité nationale inclurait également GOOD, le Parti de la liberté Inkhata, l’Alliance patriotique, le Congrès panafricaniste d’Azanie, Vryheidsfront Plus, le Mouvement démocratique uni, Rise Mzansi et Al Jama-ah.

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