dimanche, novembre 24, 2024

Top 5 du jour

Voir aussi

Togo / La dengue : le gouvernement sort du silence (communiqué)

Dans un communiqué en date de juin 2024, le ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique du Togo vient de briser le silence sur une menace qui plane sur le pays : la dengue.

Cette maladie, qui s’invite de plus en plus souvent dans le paysage sanitaire ouest-africain, a fait son apparition au Togo au cours du second trimestre 2024, mettant en alerte les autorités sanitaires.

La dengue, cette « fièvre brisante » comme l’appellent certains, ne fait pas de distinction. Elle frappe sans discernement, transmise par la piqûre d’un moustique apparemment anodin.

Ses symptômes, un cocktail perfide de fièvre, de douleurs et de fatigue intense, peuvent aisément se confondre avec ceux d’autres maladies virales, rendant son diagnostic délicat.

Face à cette menace rampante, le gouvernement togolais ne reste pas les bras croisés.

Une batterie de mesures a été déployée : détection précoce, prise en charge des cas suspects, sensibilisation de la population. Autant d’armes dans l’arsenal de lutte contre ce fléau invisible.

Mais la véritable ligne de front se situe au cœur même des foyers togolais. Le ministère exhorte la population à devenir les soldats de cette guerre silencieuse.

Dormir sous des moustiquaires imprégnées, se couvrir le corps, éliminer les gîtes larvaires autour des habitations : autant de gestes simples qui peuvent faire la différence entre la santé et la maladie.

Le message est clair : la vigilance est de mise, mais pas la panique. La dengue, si elle est détectée et prise en charge à temps, peut être vaincue.

C’est un appel au civisme, à la responsabilité collective, que lance le ministre de la Santé.

Alors que le Togo fait face à ce nouveau défi sanitaire, c’est toute une nation qui est appelée à se mobiliser. Car dans cette lutte contre la dengue, chaque citoyen est un maillon essentiel de la chaîne de prévention.

L’ennemi est peut-être minuscule, mais la détermination du peuple togolais, elle, est immense.

On en parle