lundi, juillet 1, 2024

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Plusieurs mois après le coup d’État militaire qui a renversé Mohamed Bazoum à Niamey, les tensions persistent toujours entre le Niger et le Bénin.

La junte militaire au pouvoir au Niger qui n’a pas apprécié la position des autorités béninoises par rapport à leur coup de force demeure méfiante vis-à-vis de Cotonou.

Ainsi, malgré la levée des sanctions appliquées à Niamey par les institutions sous-régionales et africaines, les nouveaux hommes forts du Niger maintiennent leur frontière fermée avec Cotonou.

Une situation qui handicap les relations bilatérales entre les deux, mais surtout les échanges commerciaux.

Au vu de cette situation qui perdure depuis bientôt trop longtemps maintenant, les anciens présidents béninois, Nicéphore Dieudonné Soglo et Boni Yayi ont décidé de jouer le rôle de médiateur afin de renouer les liens entre ces deux États.

À cet effet, en début de semaine, les deux ex-présidents béninois se sont rendus à Niamey au Niger.

Au cours de cette visite, les deux médiateurs ont rencontré les autorités nigériennes, notamment le président de la transition burkinabè, le général Abdourahamane Tiani.

Les deux anciens présidents béninois qui sont retournés à Cotonou le jeudi 27 juin 2024, n’ont jusque-là, pas divulgué le contenu de leurs échanges avec la partie nigérienne.

De leur côté, les autorités nigériennes n’ont pas eux aussi, rendu public le contenu de cette médiation.

Cependant, le média béninois, Banouto révèle que deux sujets majeurs ont été au centre des échanges entre les deux ex chefs d’État béninois et le dirigeant nigérien, Abdourahamane Tiani.

 » Il s’agit de la réouverture de la frontière entre les deux pays du côté du Niger et le dossier pipeline », a rapporté le média.

En ce qui concerne la réouverture des frontières, Banouto souligne que « le président nigérien n’est pas fermé à un geste en faveur de l’ouverture des frontières nigériennes pour « soulager » les populations des deux pays ».

Toutefois, le chef d’État nigérien aurait déclaré qu’avec son équipe, ils entendent être extrêmement vigilants s’ils venaient à ouvrir la frontière avec le Bénin.

Quant au « dossier du pipeline Niger-Bénin pour l’écoulement et l’exportation du brut nigérien, nos sources rapportent que le dirigeant nigérien a confié aux « médiateurs » avoir pour le moment « refermé » ce dossier », a écrit Banouto.

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